L'Endurance française a perdu son entraîneur
L'entraîneur de l'endurance française Jean-Louis Leclerc, a été remercié le 31 janvier par la Fédération. Pourquoi ? Âge trop avancé et nouvelles orientations du poste répondent les instances.
Vétérinaire de formation, Jean-Louis Leclerc était à la tête de l'équipe française d'endurance depuis 6 ans et impliqué dans la fédération depuis 16. Un mandat couronné de 9 médailles d'or, 5 d'argent et 5 de bronze. Pas mal, mais pas suffisant aux yeux des instances. Le nouveau projet fédéral pour l'Endurance ne nécessite plus un entraîneur à temps plein et demande du sang neuf. Frappé par la limite d'âge (62 ans) et malgré ses indéniables résultats, Jean-Louis Leclerc ne sera donc pas reconduit dans ses fonctions. Il a passé la main le 31 décembre dernier à Bénédicte Emont, cavalière de l'Equipe de France d'Endurance de 1992 à 1998. Une décision que l'ancien vétérinaire a, encore aujourd'hui, du mal à accepter : "Je ne comprends toujours pas, et je dois dire que ça m’a mis un sacré coup au moral. (...) [Mais] je n'en veux pas à l'endurance française", a-t-il assuré à Grand Prix Replay. Il faut dire que depuis cette éviction, l'entraîneur a été contacté par la Fédération Allemande qui lui a proposé de prendre les rênes de son équipe d'Endurance ! Celui qui se désigne désormais comme un "apatride", prendra ses fonctions le 1er mars. Objectif : les prochains championnats d'Europe organisés à Florac... en France. Le hasard est parfois cruel.